Les différents types de société

Pour créer son entreprise, la personne qui souhaite démarrer sa nouvelle entité sous la forme d’une société est toujours confrontée à un choix sur la structure à créer. Effectivement, selon la loi, il existe différentes formes de sociétés. C’est ce que nous allons voir. Mais il est quand même intéressant de mentionner que le choix de la forme de société a des impacts sur les régimes fiscaux et sociaux des revenus tirés de l’activité.

SARL ou Société à responsabilité limitée

Bien entendu, c’est le type de société qu’on rencontre le plus souvent dans le cadre de la création d’entreprise. Ce type de société offre l’avantage d’une structure simple au sein de laquelle la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports.

EURL ou Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée

Et oui, son mode de fonctionnement est très proche de celui de la SARL. La principale différence se voit sur le côté fiscal, c’est que les bénéfices sont prescrits de plein droit à l’impôt sur le revenu au nom de l’associé, une option à l’impôt sur les sociétés étant toutefois possible.

SELARL ou Société d’exercice libéral à responsabilité limitée

La modification des règles de fonctionnement des SARL pour les adapter aux besoins des professions libérales a donné naissance à la SELARL. Donc, effectivement, les règles qui la dirigent sont aussi très proches de celles de la SARL. Sauf qu’elles tiennent compte des particularités et de la déontologie des professions pour lesquelles elles ont été créées.

SA ou Société anonyme

Une société anonyme est au moins formée par sept actionnaires. Elle est dirigée par un président et un directeur général qui peuvent une seule personne à la fois, et par un conseil d’administration composé d’au moins trois personnes.

SAS ou Société par actions simplifiée

Depuis sa récente création, ce type de société connaît un certain succès. C’est pour cette raison qu’on voit beaucoup de SA qui se sont transformées en SAS. Cela aussi parce que les règles qui la régissent sont voisines de celles de la SA. Mais la SAS doit disposer d’au moins deux associés, responsables dans la limite de leurs apports.

SASU ou Société par actions simplifiée unipersonnelle

C’est en fait une catégorie particulière de SAS qui ne dispose que d’un seul associé. Mais ce type de société possède quelques règles de fonctionnement qui le diffèrent de celles applicables à la SAS, simplifiant notamment le formalisme juridique.

SNC ou Société en nom collectif

C’est la forme de société qui est rarement utilisée. Et oui, une SNC peut être dirigée par un ou plusieurs gérants. Et fiscalement parlent, les résultats de la SNC sont imposés au niveau de ses associés à l’impôt sur le revenu, sauf si la société opte pour l’impôt sur les sociétés.

SCP ou Société civile professionnelle

Ce type de société permet à deux ou plusieurs personnes qui exercent une même profession libérale de l’exercer en commun. Elles sont alors responsables indéfiniment des dettes sociales. Pour cette forme de société, aucun capital minimal n’est obligatoire.